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Air France allège ses 30 000 postes de travail

Le transporteur aérien transforme son parc de PC et de portables en clients légers. Son personnel accède ainsi aisément aux applications des systèmes centraux.

Après l’homogénéisation, l’allègement. Air France en est à cette seconde étape. Il a entrepris de standardiser son parc de stations de travail au milieu des années 1990. Ce projet a défini un poste sur plate-forme Intel, en environnement Windows, avec la suite Office et les protocoles TCP/IP pour accéder aux systèmes centraux. Le réseau compte aujourd’hui plus de vingt-huit mille micros et un millier de serveurs.La compagnie aérienne dispose de trois sites centraux : un système Unisys à Valbonne, qui supporte les logiciels de réservation, d’enregistrement, d’embarquement, et deux systèmes IBM à Massy-Vilgénis et à Toulouse pour les applications de gestion (personnel, pièces de rechange, plans de vol, etc. ). Les utilisateurs s’y connectent sur une liaison Frame Relay, via un émulateur TN3270.

Un déploiement progressif sur l’ensemble du parc

En allégeant au maximum ses postes clients, Air France souhaite, à terme, obtenir un ensemble “ système d’exploitation et navigateur “, plus stable qu’un micro actuel et capable d’accéder à toutes les applications sans ajout de logiciels clients. “Nous devons gérer les problèmes que posent la cohabitation des logiciels sur une station et son actualisation, les différentes versions dans l’ensemble du parc et le déploiement des nouvelles. Alléger les postes clients devrait nous aider à les stabiliser et à mieux les faire vivre “, constate Xavier Bouchard, responsable des postes de travail et des serveurs au département technique des systèmes distribués.En attendant l’arrivée de l’intranet, la société a commencé, entre autres, par implanter des serveurs d’applications Metaframe Server, de Citrix, pour l’accès aux applications Windows. “Mais si cette solution nous affranchit des fréquentes mises à jour logicielles, la question des moyens de connexion aux systèmes centraux n’en est pas pour autant résolue “, poursuit Xavier Bouchard.Le transporteur a opté pour le connecteur Intranex. L’utilisateur accède aux serveurs de ce dernier grâce à un navigateur, et choisit le site central qui l’intéresse. Le serveur lui renvoie le fichier de configuration correspondant. La liaison s’établit directement depuis le poste de travail, en fonction des droits attachés au profil. Si un problème surgit sur le serveur ou sur le réseau, l’utilisateur peut redémarrer en local et relancer la session.Intranex est déployé progressivement depuis avril 2001. A cette date, il était opérationnel sur près de trois cents postes. Aujourd’hui, il équipe systématiquement les nouveaux portables. Sur l’ensemble du parc, cela prendra plusieurs mois. Mais l’évolution logicielle des postes – bientôt près de trente mille – sera immédiate, puisque chaque modification est prise en compte de façon transparente lorsque l’utilisateur se connecte.

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Sophy Caulier