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Adopter le bon type de prestation

Forfait, régie, offshore… À chacun son modèle. En fonction de la nature du projet, l’entreprise devra choisir entre plusieurs types de prestations selon qu’elle souhaite un engagement de résultat ou de moyens.

Faut-il opter pour du développement au forfait, en régie forfaitaire ou non, en offshore ? Les formules sont diverses et dépen- dent du type de projet et des impératifs imposés par les entreprises. Le forfait a l’avantage indéniable d’engager le prestataire en cas de dépassement financier ou de délais. C’est un engagement de résultat. Il est adapté aux projets dont le périmètre est clairement défini. C’est également une solution confortable pour décharger le département informatique des PME qui ne peut généralement pas prendre en charge des projets de développement trop lourds. Le forfait peut aussi être envisagé lorsque l’entreprise ne possède pas les compétences techniques nécessaires en interne.

La régie : un excellent outil de formation

La régie apporte, de son côté, plus de souplesse aux projets mal définis ou à un ensemble de petits projets nécessitant les mêmes compétences techniques. Simple engagement de moyens, la régie se révèle un excellent outil de formation, un prestataire extérieur pouvant apporter son expertise et la transmettre aux équipes internes. Cependant, cette formule nécessite un encadrement plus large et expose l’entreprise à des problèmes humains plus importants : confidentialité, insertion dans les équipes, etc. Sans écarter le fait que le profil des intervenants peut se révéler en dessous des espérances.De nouvelles pratiques apportent plus de souplesse aux entreprises mais compliquent la gestion des disponibilités du côté du prestataire. C’est le cas de la régie forfaitaire sur site. “Nous avons de plus en plus de requêtes dans ce sens. Nos clients nous demandent de fixer un volume d’interventions pour l’année et de pouvoir consommer ces journées au fil de l’eau” explique Frédéric Bon, PDG de Clever Age. Une pratique qui a surtout cours pour des interventions ponctuelles sur des développements difficiles et qui nécessite un haut niveau d’expertise.La tendance inverse est également prisée des PME. “Un certain nombre de nos clients nous demande d’accueillir dans nos équipes un ou plusieurs de leurs développeurs sur des projets que nous réalisons au forfait. C’est un moyen pour eux de se former à moindres frais, de découvrir d’autres méthodes de développement et de s’assurer que nous donnons le meilleur de nous-même sur le projet”, constate Stéphane Bordage, directeur d’Owendo Interactif.

Faire appel à des prestataires étrangers

Enfin, on peut étudier l’offshore, formule qui consiste à confier les développements à des prestataires étrangers. Selon un rapport réalisé par la société Tubbydev, 5 % seulement des entreprises pratiquent ce type de forfait. Sans doute pour des raisons de manque de confiance, d’éloignement géographique, d’absence de méthodologie adaptée aux besoins. En contrepartie, l’offshore ne manque pas d’atouts financiers puisqu’un forfait avec obligation de résultat débute à 185 e ht en offshore contre 400 e ht en moyenne par jour pour la location d’un informaticien.

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Bordage