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Adobe ouvre les sites à la 3D

Adobe annonce le langage de modélisation 3D pour le web, Atmosphere
Les sites accueillent des avatars, du son et des dialogues en temps réel

Le serpent de mer du web 3D refait surface. Après les déboires du VRML (Virtual Reality Modeling Language) enterré en beauté par SGI il y a quelques années et ceux du langage SCOL du français Cryonetworks, c’est au tour d’Adobe de se lancer dans l’aventure. Encore en version bêta, Atmosphere devrait être, selon l’éditeur, disponible au cours de l’été prochain. Cette technologie se compose de trois éléments permettant à tout un chacun de développer et d’héberger ses sites 3D.

Traiter les images créées par les principales applications

Atmosphere Builder, le logiciel de création, dispose, entre autres, d’objets prédéfinis, des textures et de divers effets d’éclairage. Il est capable d’assembler ou d’importer des formes animées ou des images créées avec la plupart des applications 3D ou 2D du marché (Poser, 3D Studio Max, Photoshop, etc. ). Quant aux sons, le Builder accepte les formats WAV et MP3. Afin de pallier l’un des principaux inconvénients du VRML, Adobe assure que les fichiers générés sont légers, sans plus de précisions. Par ailleurs, le plug-in nécessaire à leur visualisation, l’Atmosphere Browser, traite en priorité les seules zones actives à l’écran. Contrairement au VRML, Atmosphere peut gérer en standard plusieurs avatars (personnages virtuels) à la fois, et les faire dialoguer entre eux en temps réel (chat). Adobe a prévu pour cela le Community Server, sur lequel tous les sites Atmosphere publiés sur un serveur HTTP classique doivent se connecter. Même si son rôle exact n’est pas encore très détaillé, il semble probable que ce serveur possède une base de données capable de stocker les dialogues et les entrées-sorties des personnages évoluant sur le site. Dernière inconnue : le prix, un élément primordial qui devrait déterminer l’adoption ou l’échec du nouveau langage.

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Olivier Bibard