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Achetez, mais ne vendez pas

Lorsque vous achetez une voiture d’occasion, vous êtes certain de la payer moins cher qu’une neuve équivalente. Pas un micro. Car passé quelques mois, le modèle…

Lorsque vous achetez une voiture d’occasion, vous êtes certain de la payer moins cher qu’une neuve équivalente. Pas un micro. Car passé quelques mois, le modèle en question n’existe plus, et son équivalent dans la gamme (pour autant qu’on puisse parler de gamme en micro-informatique) sera forcément plus puissant et moins cher. C’est un peu comme si tous les six mois, une Clio (ou autre, je n’ai pas d’actions chez Renault) gagnait quelques chevaux, un réservoir plus grand, un peu plus de place dans le coffre et quelques options, pour un prix en baisse de 10 % au moins.Ainsi, pour 1 500 euros (9 839 francs), par exemple, on trouve aujourd’hui en magasin des portables aussi bien équipés, plus rapides et avec une meilleure autonomie qu’un modèle vendu le double il y a deux ans. Dès lors, ce dernier n’est vraiment une occasion intéressante que si vous l’achetez moins de 800 euros (5 248 francs), et à condition qu’il soit en bon état.Ces bonnes affaires existent, nous en avons rencontré au cours de notre enquête. Elles proviennent essentiellement d’entreprises. Car les particuliers ont beaucoup plus de mal à accepter que leur chère machine soit à ce point dépréciée. En micro-informatique d’occasion, mieux vaut être acheteur que vendeur !

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Bernard Montelh, rédacteur en chef