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À qui la faute ?

Loués soient les aoûtiens qui, de retour de vacances, se sont rués sur leur souris. On leur doit cette semaine la quasi stabilité de l’indice Accenture….

Loués soient les aoûtiens qui, de retour de vacances, se sont rués sur leur souris. On leur doit cette semaine la quasi stabilité de l’indice Accenture. Le regain d’utilisation d’internet efface, pour un temps, le bégaiement des marchés financiers et de l’emploi. Cette stabilité restera une parenthèse : “ Encore une semaine de sang et de larmes“, peut-on lire dans des notes de conjoncture macro-économique. À défaut de solutions pour sortir de l’ornière, on cherche des coupables. Ici, on dénonce les analystes qui ont promis l’Eden bousier aux actionnaires. Là, on cloue au pilori les opérateurs télécoms, qui ont asséché les marchés financiers au profit de la chimère UMTS. Ils seraient coupables d’avoir préempté les milliards de dollars d’une bulle financière qui, in fine, ne profite à personne.
Ni aux opérateurs, qui croulent sous leurs frais financiers, ni aux entrepreneurs d’internet, qui inspirent aujourd’hui plus de méfiance que d’espoir. Plus inquiétant est l’effet de ciseau que note Francis Hintermann sur le marché de l’emploi, avec la baisse des offres du secteur net économie quand l’offre, tous secteurs confondus, augmente. À qui la faute ?

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Par Thierry Del Jésus, rédacteur en chef adjoint