On l’avait oublié : la nouvelle version du ‘ tableau de bord du commerce électronique ‘ vient de paraître dans la plus grande indifférence. Normal, il comporte des banalités et
reprend d’anciens tableaux, déjà publiés par d’autres. Cet indicateur de mesure de la progression du commerce électronique en France est né dans l’euphorie internet. Lors de sa naissance, le ministre des Finances pratiquait le
verlan. Bercy était alors Cyber et lançait en fanfare son premier tableau de bord. C’était en novembre 2001.Deux fois par an, ensuite, la mission pour l’économie numérique (MEN) publie un recueil ?” une compilation intéressante, car nouvelle ?” d’une cinquantaine de pages d’indicateurs. En 2003, la
formule dérape et la fréquence de mise à jour chute brusquement. Le sixième tableau de bord, présenté en décembre 2004, s’appuie sur des données dont les plus récentes datent de plus de 12 mois. Quel est l’intérêt de les publier à
l’heure où le commerce électronique croît de plus de 50 % l’an ? Plus d’un an et demi est passé.Le nouveau tableau de bord, le septième du nom, est ainsi paru en avril. Il reprend des tableaux rendus publics par les organismes d’études ou les fédérations. Qui pourra s’étonner d’y lire que les entreprises
intègrent davantage de TIC dans leurs processus internes ? Ou que le taux de connexions à internet en haut débit progresse chez les professionnels ? Certainement ceux qui seront passionnés par la huitième édition. A ce rythme, elle devrait
sortir en octobre ou novembre 2007.* rédacteur en chef adjoint à 01 Informatique.
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