Chaque année, une question hante les allées du Medpi, le salon qui réunit début juin à Monte-Carlo les constructeurs et les acheteurs de la grande distribution généraliste ou spécialisée : quel sera le prix minimum des PC de la rentrée ? Mais au Medpi, rien ne se décide ; on n’est encore qu’en phase de discussion. Et même une fois les commandes passées, la discrétion reste de mise ; tant pour ne pas dévoiler sa stratégie aux concurrents que pour éviter de provoquer l’attentisme des consommateurs, et donc l’effondrement immédiat des ventes.Il ressort tout de même de ce tour de piste que le premier prix le plus largement pratiqué devrait se situer à 799 euros (5 240 francs), ce qui est bien au-dessous des tarifs pratiqués l’année dernière. D’autant qu’à ce prix, on devrait trouver des machines dotées de processeurs Celeron ou Athlon XP à 1,3 ou 1,4 GHz, d’une puce graphique intégrée de type nForce et d’un graveur.Certains constructeurs annoncent préférer faire commencer leur gamme à 899 euros (5 897 francs), voire 999 euros (6 553 francs). Tous devraient d’ailleurs proposer une machine à ce dernier prix, considéré par les constructeurs comme le meilleur compromis actuel entre performance, équipement et prix. En revanche, le mystère reste entier sur la présence de PC à 599 euros (3 929 francs). Certains constructeurs affirment qu’il y en aura, la demande étant forte du côté des hypermarchés, mais très peu s’avouent prêts à en fabriquer, résumant leur scepticisme d’un laconique : “A ce prix, il n’y aura rien dedans.” Comme d’habitude, on peut parier que ces PC à prix plancher seront construits en petite quantité pour allécher les consommateurs… et leur vendre autre chose.Attention aussi aux fins de série : les ventes ayant été médiocres depuis le début de l’année, nombre de magasins se retrouvent avec des stocks qu’ils seront tentés découler à prix cassés. Au même prix, on risque donc de trouver des micros de dernière génération et des PC dépassés
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