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85,3 millions d’euros de pertes pour LibertySurf

L’annonce, mardi soir, des résultats semestriels de LibertySurf a confirmé que l’avenir du groupe passera nécessairement par une fusion.

Depuis plusieurs semaines, les rumeurs concernant le rachat du fournisseur d’accès gratuit Vivendi, Deutsche Telekom, le hollandais KPN, l’italien Tiscali et même le groupe Suez Lyonnaise.Si Pierre Besnainou, président de LybertySurf, niait, il y a encore dix jours, “toute discussion avancée” avec l’un de ces groupes, il ne reste pas insensible au phénomène de concentration qui secoue actuellement les fournisseurs d’accès, et notamment les ” gratuits “. Mardi, il a réaffirmé son intention de s’adosser à un opérateur de télécommunications ou à un groupe média.La semaine dernière, Bernard Arnault, qui détient un peu plus d’un tiers de LibertySurf par l’intermédiaire de son fonds d’investissements personnel Europ@web, s’était aussi déclaré partisan d’un rapprochement. Néanmoins, Pierre Besnainou affirme ne pas être pressé, fort du solide trésor de guerre dont dispose encore LibertySurf : 363 millions d’euros au 30 juin dernier.De quoi tenir encore quelques mois, malgré des pertes nettes de 85,3 millions d’euros sur le premier semestre, pour un chiffre d’affaires de 23,2 millions d’euros. Ces pertes (plus de trois fois plus importantes que celles enregistrées en 1999) sont principalement dues à l’augmentation des charges d’exploitation, notamment les investissements marketing et publicitaires.Pour autant, l’opérateur dispose aujourd’hui de deux postes bénéficiaires, avec la vente d’espaces publicitaires couplée au commerce électronique, et les revenus télécoms.LibertySurf affirme détenir la place de numéro deux des fournisseurs d’accès en France avec 2,5 millions d’abonnés, et se placer dans le Top 5 des sites d’audience.

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Frantz Grenier