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80 gigabits par seconde

C’est la capacité théorique de l’autoroute en fibre optique utilisée par les chercheurs français.

Créée il y a un an dans le cadre du projet de recherche “vraiment très haut débit” (VTHD), la plate-forme expérimentale destinée à tester de nouvelles générations de réseaux est utilisée par les chercheurs d’un consortium qui regroupe France Télécom R&D, l’Inria, l’Enst et le GET (Groupe des écoles de télécommunication). Pour le moment, toutefois, cette plate-forme n’exploite que 2,5 Gbit/s entre les huit sites composant le c?”ur du réseau et 1 Gbit/s sur ses branches d’accès. Ce qui représente pas moins de 2 000 à 5 000 fois plus que l’offre la plus performante proposée aujourd’hui aux particuliers: 500 Kbit/s en ADSL. Les chercheurs du consortium ont expérimenté le fonctionnement du réseau dans les conditions réelles. Les équipes du GET ont étudié en particulier son comportement à saturation. Objectif : définir les stratégies de gestion en cas de surcharge. Ils ont, pour cela, simulé un trafic équivalant à l’activité d’une centaine de milliers d’internautes sollicitant le web en parallèle (1 Gbit/s). Par ailleurs, l’équipe du Chir (Chirurgie, informatique et robotique) de Sophia-Antipolis a utilisé le réseau pour des applications nécessitant une grande fiabilité, comme l’assistance chirurgicale en réalité virtuelle augmentée. Résultat : après dix-huit mois à peine d’existence, le réseau VTHD pourrait déboucher, dès la fin de lannée, sur des services destinés aux industriels.

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Andrée Muller