Passer au contenu

640 milliards d’attaques

L’esprit humain a souvent du mal à concevoir des chiffres au-delà de quelques milliards. Pourtant, comme nous l’apprend la chaîne Site et surf, ce sont pas…

L’esprit humain a souvent du mal à concevoir des chiffres au-delà de quelques milliards. Pourtant, comme nous l’apprend la chaîne Site et surf, ce sont pas moins de 640 milliards d’attaques qui ont été lancées, durant les sept semaines de veille effectuée par la société Arbor Networks, par divers avatars de Code Red, Nimda et aujourd’hui Badtrans (lire p. 14) ! Si l’on en croit le rapport publié par Arbor, la majorité des serveurs infectés, vecteurs de ces tentatives d’intrusion, seraient localisés en Corée (.kr). Deuxième et troisième dans ce classement : les noms de domaine .net et .com. La faute à qui ? Aux Coréens ? Non, à Windows. Selon Arbor, ce tropisme des pirates pour l’OS de Microsoft s’expliquerait simplement par sa forte présence dans le monde. Microsoft encore une fois sur la sellette. Un article sur la chaîne Net économie relate les démêlés de la filiale française avec la justice. Démêlés dont l’issue est une condamnation de l’éditeur pour contrefaçon, avec à la clé un versement de 3 millions de francs de dommages et intérêts aux parties lésées (lire ci-contre). Ce jugement suscite un débat sur 01net., qui, à défaut d’être passionné, est relativement intéressant. En effet, les intervenants prennent le temps de la réflexion et s’interrogent sur le paradoxe du monopole et de ses bienfaits, entre autres. La qualité des intervenants mérite le détour. Tout comme la suite de la saga EMC relatée par la chaîne Informatique pro. D’aucuns se souviennent sans doute de la volonté de Sun et d’IBM de supplanter le fabricant d’équipements de stockage sur la plus haute marche du podium. Vous pourrez, à la lecture de cet article, découvrir comment EMC tente de réagir. Petit indice, EMC semble avoir fait le tour du propriétaire et veut aujourd’hui ouvrir ses équipements et les logiciels afférents à ses concurrents. Lesquels ne l’entendent pas forcément de cette oreille. Enfin, malgré l’hermétisme et léclectisme de ses recherches, le CNRS génère de la valeur… si si. Comment ? À lire sur Net économie. Bon surf.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Fabrice Frossard