Passer au contenu

5e : Kit Olympus E400

Le constructeur signe un modèle à 10 millions de pixels tenant dans un faible volume, l’absence de réelle poignée permettant à l’E400 de gagner quelques tours de taille. Au détriment de la prise en main.

Dans la catégorie du reflex le plus petit, le vainqueur est l’E400. Olympus signe ici un appareil à 10 millions de pixels tenant dans un faible volume. C’est notamment l’absence de réelle poignée qui permet à l’E400 de
gagner quelques tours de taille, au détriment de la prise en main. L’ergonomie des menus est excellente, ce qui rend l’appareil simple à utiliser. Les images délivrées par le capteur sont belles, les couleurs bien équilibrées et le piqué
honnête.Cependant, la qualité de l’analyse de la lumière pourrait être améliorée, les photos sont un peu sous-exposées, et la balance automatique des blancs montre parfois quelques lacunes. En effet, sur une série de photos prises dans
des conditions identiques, un petit nombre d’entre elles montrent des rendus colorimétriques différents. Qui plus est, dès que l’on franchit le cap des 400 ISO, on note un léger bruit.Pourquoi ? Olympus a décidé, dès le début, d’intégrer des capteurs ‘ maison ‘ dans ses appareils, plus petits que la moyenne. Cette politique permet ainsi de fabriquer des boîtiers et des
objectifs plus petits que les autres. Mais la petite taille du capteur montre ses limites lorsque la luminosité est faible, car il reçoit moins de lumière qu’un capteur ‘ classique ‘.L’objectif livré, un 14-42 mm lui aussi très compact, est piloté par un autofocus à trois zones, rapide et facile à gérer, mais moins évolué que ceux présents sur les autres reflex à 10 millions de pixels. Précisons
que ce boîtier dispose d’un système antipoussière extrêmement efficace, qui se déclenche automatiquement à la mise sous tension de l’appareil. L’E400 est donc un appareil discret, agréable, facile à utiliser, mais qui marque le pas en cas de
conditions lumineuses difficiles.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frédéric Boutier