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58 millions de dollars pour Corel

Après un dernier trimestre fiscal dans le rouge et un manque chronique de liquidités, l’éditeur canadien reçoit l’appui financier d’un investisseur institutionnel qui préfère garder l’anonymat.

Le nouveau PDG, Derek Burney, accélère la réorganisation de Corel. En l’espace de deux semaines, il a fermé les bureaux irlandais de la firme et a annoncé, hier, l’appui financier d’un ” chevalier blanc “. Lequel pourrait investir près de 58 millions de dollars dans la société, sur une période de vingt-quatre mois.En contrepartie, cet investisseur institutionnel recevra près de 15 millions d’actions de la compagnie. Hier, à la clôture de la Bourse de New York, le titre de Corel s’échangeait à presque 4 dollars. En mai dernier, les dirigeants de Corel avaient déjà vendu des actions de la société à 90 % de leur valeur à Canaccord Capital Corporation, pour une montant d’environ 10 millions de dollars.Ces injections d’argent frais devraient permettre à l’éditeur canadien de poursuivre sa restructuration et d’assurer le lancement prochain des nouvelles versions de CorelDraw et de WordPerfect.La restructuration touche tous les départements de la société, qui anticipe une réduction de son budget de fonctionnement de près de 40 millions de dollars par an. Soit, 18 millions de réduction de salaires, 12 millions de moins pour la publicité et le marketing, et 5 millions déconomie à réaliser dans le budget des dépenses administratives (voyages, mécénat, etc.).

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Jean-Baptiste Su, à San Jose (Californie)