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3. Sécurité : l’offre se démocratiseLes acteurs du marché veulent séduire les PME

Le thème de la sécurité sera plus que jamais présent à Interop Paris. Une prise de conscience que reflètent les demandes du marché.

Chaque nouvelle édition d’Interop voit s’affiner les offres dédiées à la sécurité du système d’information. Depuis deux ans, la course aux nouvelles technologies s’est ralentie, au profit d’une période de digestion nécessaire. Poussée par des clients en mal de solutions simples et bien intégrées, l’industrie de la sécurité affine, améliore. “On n’a pas vraiment vu d’innovations techniques cette année, mais on assiste à une démocratisation des produits et une belle chute des prix “, constate Dominique Fuchez, directeur Commercial d’Attel, un intégrateur de solutions de sécurité et télécoms.

De nouvelles solutions pour attirer les PME

Cette année, le volet sécurité de cette neuvième édition d’Interop Paris sera très certainement placé sous le signe des solutions abordables et dédiées aussi aux PME. On y retrouvera en masse les thèmes qui étaient déjà très présents l’an dernier, comme le partage des services de détection de vulnérabilité par exemple, ou encore la présentation de solutions visant à séduire les PME. L’initiative de RSA Security pour toucher les petites structures illustre bien cette tendance : l’éditeur propose son système d’authentification distante SecurID aux PME selon un plan de leasing avantageux (lire encadré).Cette offensive de séduction des PME sera également très sensible sur le marché du coupe-feu, en plein réveil. Les géants habituels que sont Cisco ou Check Point tentent de toucher ces entreprises avec des produits simplifiés, tandis que les challengers rodés aux besoins des PME (WatchGuard, Rainfity…) élargissent leur offre. WatchGuard propose ainsi de nouvelles solutions de protection des serveurs web (voir encadré). Enfin, en marge de ces approches, de nouveaux constructeurs de coupe-feu tentent de se faire une place : “Ils arrivent avec des produits mûrs, qui peuvent concurrencer l’offre des Check Point et autres Cisco. C’est le cas, par exemple de Netscreen ou Radware. Le problème est que le produit seul ne suffit pas, il faut aussi avoir une notoriété et un circuit de distribution. Or, tout cela est déjà pris sur le marché français “, explique Eric Hohbauer, directeur de la division Administration et Sécurité d’Arche-Siemens.Enfin, il sera certainement difficile de rater les éditeurs de solutions d’antivirus. L’année 2000 a été très riche en épidémies diverses, et surfant sur la vague médiatique des Code Red et autres Sircam, les vendeurs d’antivirus déploieront un marketing très agressif. Précisons qu’un grand nombre de ces produits sont passés à côté de ces virus très simples à détecter, parce que ceux-ci n’avaient pas été mis à jour.

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J. Saiz