Passer au contenu

3 – La stabilisation d’image

Comment compenser les mouvements involontaires pour éviter le flou de bougé en cas de fort grossissement ou de vitesse d’obturation faible.

Le flou de bougé est responsable d’un grand nombre de photos ratées. Il est dû au tremblement de l’appareil et, par extension, à une vitesse d’obturation inadaptée au regard des conditions de prise de vue et de la focale utilisée. Pour l’éviter, il suffit d’appliquer une règle simple : photographier un sujet à une vitesse égale ou inférieure à la focale de l’objectif exprimée en millimètres. Par exemple, si vous réglez le zoom de votre bridge à la focale de 450 mm, vous devrez adopter une vitesse minimale de 1/450 s. Le calcul est aisé pour les compacts ou les bridges pour lesquels la focale est donnée en équivalent 35 mm.

Optique ou mécanique

L’opération est un peu plus compliquée pour les reflex numériques d’entrée et de moyenne gamme qui peuvent accueillir aussi bien des objectifs 35 mm que des optiques conçues pour les capteurs de taille inférieure au format 24 x 36. C’est pour pallier ce problème que les fabricants intègrent un système de stabilisation d’image sur les appareils ou les objectifs.

Ces dispositifs, auparavant très coûteux et réservés aux modèles haut de gamme, se sont largement démocratisés. On distingue deux technologies de stabilisation : une optique, la plus répandue, et une mécanique, par déplacement du capteur. Leur but, identique, est de compenser les vibrations de l’appareil en déplaçant les lentilles ou le capteur dans le sens inverse du mouvement.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Fontaine