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3. Faire du commerce à grande échelle

Le supermarché en ligne limite les services de son hébergeur à la bande passante, à l’électricité et aux locaux. Il possède ses propres serveurs et sa propre équipe technique.

À la création de houra.fr, nous voulions avant tout la meilleure connectivité vers nos clients. C’était le critère essentiel qui a présidé au choix de notre hébergeur“, se souvient Pierre Bouriez, PDG de houra.fr, le cybermarché du groupe Cora. L’équipe de houra.fr a donc fait le tour des prestataires en évaluant la qualité de leur liaison vers le fournisseur d’accès Wanadoo, le plus courant chez les internautes français. “Le problème ne se posait pas pour les autres fournisseurs d’accès : tous les hébergeurs étaient mauvais vers AOL et plutôt bons vers les autres prestataires français tels Club-Internet, Free, etc. Wanadoo était donc le critère différenciateur“, précise Pierre Bouriez.

Un service minimal

Le cybermarché a ainsi retenu quatre grands noms de l’hébergement pour leur bonne visibilité : Colt-Imaginet, Oleane, Cable & Wireless et Atos.Après avoir éliminé de sa liste Atos – “un peu archaïque et nous avions plus l’impression d’être des usagers que des clients ” -, et Oleane – “ trop cher ! ” -, le choix se porte sur Cable & Wireless, qui a su faire une meilleure proposition commerciale et dont les références ont rassuré l’équipe de houra.fr.Pour autant, le service fourni par Cable & Wireless se limite au strict minimum. “Nous louons la tuyauterie : bande passante, électricité, climatisation… Tout le reste est à nous, dans un coin de la salle d’hébergement du prestataire“, résume Pierre Bouriez. Le cybermarché a ainsi acheté ses propres serveurs qu’il a configurés lui-même, et dont il s’occupe seul, développement compris. “La première version du site a été conçue avec Vignette par une agence web. C’était une erreur. Depuis, nous faisons tout nous-même, et c’est vraiment plus efficace“, estime le PDG. Aujourd’hui, houra.fr fonctionne à partir d’une ferme de 16 serveurs fonctionnant avec Linux.La société dispose de ressources en interne qui lui permettent de développer, étendre ou adapter le site quotidiennement, ce qu’aucune agence web ne peut proposer sérieusement. “Lorsque le web est le principal point de vente, il est vital d’être le maître d’?”uvre. Chaque jour, on adapte, on modifie, on optimise. Il faut conserver cela en interne“, conseille Pierre Bouriez.Pour l’avenir, houra.fr n’envisage pas de grands bouleversements. “ Nous ne nous hébergerons pas nous-mêmes, c’est sûr. La partie tuyauterie est trop fastidieuse, et on fait des économies en partageant locaux, climatisation… Peut-être changerons-nous d’hébergeur pour des raisons de coût, les nôtres n’évoluant pas comme on le souhaiterait. Au mieux, nous partagerons alors la gestion des sauvegardes qui nous ennuie un peu aujourd’hui.

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Jérôme Saiz