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27,5 % des étudiants accros à Facebook avouent mal dormir

Selon une étude menée par un réseau de mutuelles, les jeux en réseau, Facebook et le casual gaming ont des conséquences sérieuses sur la santé des étudiants.

En 2012, près de 92 % des étudiants français disposaient d’un accès à Internet, la majorité possédait un smartphone et nombre d’entre eux jouaient à des jeux vidéo. Bref, ce sont des jeunes de notre époque. Mais leur cyberactivité nuit à leur vie sociale ainsi qu’à leur sommeil révèle une enquête réalisée par le réseau des mutuelles étudiantes EmeVia dont les résultats ont été publiés le 21 novembre 2013.

C’est en général l’entourage des jeunes qui tire la sonnette d’alarme et se plaint de sa « consommation d’écran ». Ce sont en premier lieu les étudiants qui jouent en réseau dans un univers persistant qui reçoivent le plus de critiques sur leur temps de connexion (64,7 %). Les accros à Facebook reçoivent moins de remontrances (41,5 %) et les casual gamers encore moins (38,9 %).

« cyberaddicts » regroupe :
– Les étudiants dont leur entourage a déjà critiqué leurs habitudes d’écrans,
– Ceux qui ont eux-mêmes critiqué leurs habitudes d’écrans,
– Ou ceux qui ont été critiqués à la fois par leur entourage et par eux-mêmes. – See more at: http://www.emevia.com/actualites/les-cyberaddictions-des-etudiants-en-2013#sthash.6frYFX2U.dpuf

Pour cette étude, les étudiants dont l’entourage a déjà critiqué leurs habitudes d’écrans, ceux qui ont eux-mêmes eu un regard critique sur leurs pratiques ont été considérés comme des cyberaddicts. Cela regroupe les étudiants jouant en réseau au moins trois fois par semaine, ceux qui font des parties de casual games au moins quatre fois par semaine et ceux qui consultent Facebook plus de trois fois par jour.

Outre ces problèmes relationnels avec leurs famille et amis, les étudiants cyberaddicts ont également des soucis de sommeil, révèle l’étude. 37,5 % d’entre eux déclarent mal dormir, soit 17,1 % de plus que les étudiants non-connectés. Ce sont les joueurs de casual games qui sont les plus touchés devant les utilisateurs permanents de Facebook (respectivement 35 et 27,5 % de mauvais dormeurs). Les joueurs en réseau semblent moins touchés par ces troubles du sommeil.

Et comme on peut s’y attendre, l’étude précise que ces troubles du sommeil ont un impact sur le moral des étudiants. Ceux qui dorment le moins bien ont une perception plus négative de leur avenir, 60,1 % d’entre eux avouent moins bien gérer le stress et 17,2 % avouent avoir eu des idées suicidaires. En 2011, une autre étude, menée aux Etats-Unis par l’université de l’Ohio, révélait que les accros à Facebook avaient de moins bons résultats que les autres étudiants. Surfer ou dormir et étudier, il va falloir choisir.

A lire aussi :
La moitié des 18-35 ans mangent seuls devant leur écran, paru le 16/10/2013
Pour 83% des jeunes Français, les technologies rendent moins humains, paru le 21/10/2013

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Cécile Bolesse