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2001, l’odyssée des réseaux bouscule les fabricants

Les huit principaux fabricants de réseaux de télécommunications devront relever de grands défis en 2001, bien que la plupart d’entre eux aient enregistré des taux de croissance de plus de 10 % l’an dernier, indique la firme de consultants en technologie Gartner Dataquest.

” Qu’il y ait une vraie récession ou non, il y aura un ralentissement en 2001 “, a estimé Dean Eyers, vice-président du groupe des télécommunications chez Gartner Dataquest.

” Nous nous attendons à une diminution de la demande pour les services, à une réduction et à un report des investissements dans les réseaux et les applications, mais aussi à des réparations plutôt que des remplacements de réseaux d’entreprise et à la disparition de certains clients “, a-t-il poursuivi dans un communiqué.Le classement des huit principales entreprises du secteur a connu plusieurs changements par rapport à l’année précédente à cause des stratégies de plus en plus divergentes des fabricants. Le suédois Ericsson s’est ainsi hissé en première position, avec un chiffre d’affaires de 31,3 milliards de livres, après avoir passé quatre ans au deuxième rang. La hausse de ses ventes repose principalement sur sa force dans les réseaux de téléphonie mobile au cours d’une année qui a vu d’importants investissements dans les systèmes de troisième génération (3G).Le canadien Nortel a grimpé d’un rang pour atteindre la deuxième place en 2000, avec un chiffre d’affaires de 30,3 milliards de dollars, notamment soutenu par ses performances sur le marché en haute croissance de la fibre optique.Nokia a aussi gagné une place en 2000, passant de la quatrième à la troisième position, avec des ventes de 27,2 milliards de dollars en équipement de télécommunications. Gartner a toutefois estimé que la croissance de Nokia pourrait ralentir au cours des prochaines années.Le grand perdant est sans conteste l’américain Lucent, qui a perdu la tête du classement pour rétrograder en quatrième position avec un chiffre daffaires de 25,8 milliards de dollars.
Ce déclassement est principalement dû à son désengagement de la compagnie de réseaux de communications Avaya.

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La rédaction (avec Reuters)