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1st Supersonic, de Gericom : un portable à 1 GHz pour moins de 20 000 F

Premier notebook à atteindre la barre du gigahertz, le 1st Supersonic, de Gericom, apparaît comme une bonne affaire, même s’il ne tient pas toutes ses promesses.

Le processeur qui équipe le dernier-né de Gericom est un Pentium III conçu par Intel pour les PC de bureau et non pour les portables. Ce choix audacieux permet à cet ordinateur d’atteindre une fréquence de 1 GHz (1 000 MHz), alors que le plus rapide des processeurs fabriqués spécifiquement pour les notebooks ne dépasse pas 850 MHz.Cette machine intègre aussi un grand écran à matrice active de 14,1 pouces, un lecteur de DVD-ROM, 128 Mo de mémoire vive, un disque dur de 18 Go, un lecteur de disquettes et un modem 56K. Pour environ 20 000 F (3 049 ?), elle offre un rapport prix/équipement particulièrement intéressant car, pour le même montant, le Presario 17-XL370, de Compaq, se contente d’un disque dur de 10 Go, de 64 Mo de mémoire vive et d’un Pentium III à 650 MHz pour portables.Le 1st Supersonic remplace avantageusement un PC de bureau pour les applications de bureautique, le surf sur Internet ou la visualisation de vidéos. En revanche, sa faible autonomie constitue un handicap pour les déplacements.Les résultats des tests de rapidité révèlent un très bon niveau de performances générales, mais restent décevants pour un processeur à 1 GHz. Contrairement à ce que laisse espérer cette fréquence, le modèle de Gericom n’est pas le portable le plus puissant du marché. L’Omnibook 6000, de Hewlett-Packard, avec son Pentium III à 850 MHz, le dépasse de 15 % en rapidité globale. Mais il coûte aussi deux fois plus cher.

Gros processeur, vitesse moyenne

Le 1st Supersonic est en fait comparable aux notebooks équipés de Pentium III à 700 MHz pour portables. Son processeur n’est pas en cause : c’est plutôt au jeu de composants qu’il faut imputer cette relative contre-performance. Autre faiblesse, son disque dur se montre 44 % plus lent que celui de l’Omnibook 6000, ce qui grève la rapidité générale de la machine.On déplore également l’absence de port infrarouge, ainsi que la finition un peu légère du boîtier et du clavier qui semblent mal assemblés dès que l’on appuie fort sur les touches. Le 1st Supersonic ne chauffe pas exagérément, malgré son processeur inadapté au faible volume d’air du boîtier. Ceci grâce à un système de refroidissement bien conçu, utilisant un ventilateur silencieux. L’autonomie, en revanche, pâtit de la présence de ce processeur dépourvu de tout système d’économie d’énergie. Offrant à peine 2 h 30 d’indépendance, ce portable fait beaucoup moins bien que ses concurrents, capables eux, de tenir une heure de plus en moyenne. En définitive, pour environ 20 000 F (3 049 ?), le 1st Supersonic reste une bonne affaire, même si ses performances ne sont pas à la hauteur du processeur embarqué.

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Bernard Simoni