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15″ et plus

Du petit modèle pour la bureautique et le surf au monstre de puissance pour le jeu et la vidéo, les portables à grand écran font dans la diversité et leurs prix varient du simple au triple.

Que de choix ! Toujours aussi populaires, les portables à écran de 15,4 ou 15,6″ constituent, avec les 17″, le gros des références dans les catalogues des constructeurs. Variété des modèles, variété des prix (de 450 euros pour les machines d’entrée de gamme à 1 500 euros, voire plus, pour les plus puissantes), et bien entendu variété des configurations. Pour motoriser les modèles de cette catégorie, les processeurs Intel sont les plus fréquents : Core i3 dans les portables à prix serré, i5 pour des configurations de milieu de gamme (entre 700 et 1 200 euros), i7 pour les “ chevaux de course ”. AMD, en comparaison, est peu présent : ses Athlon II et Phenom n’équipent ainsi qu’une poignée de modèles d’entrée et de milieu de gamme, notamment chez Toshiba. Quelques différences pour aiguiller votre choix : les Core i5 et i7 sont tous dotés d’un mode Turbo (absent sur les i3), démarré dynamiquement, qui augmente la fréquence de fonctionnement du processeur lorsque l’usage le requiert, par exemple avec des logiciels exigeants de montage vidéo ou des jeux 3D lourds.

Une puce graphique en standard

Autre particularité des processeurs Core, les i3, i5 et i7 double cœur (série 6xx) intègrent tous dans leur silicium une puce graphique ; elle est généralement associée à un processeur graphique dédié, signé AMD ou Nvidia. Le composant intégré au processeur est exploité lors de tâches peu exigeantes comme le surf ou la bureautique ; il consomme peu et permet donc de soulager la batterie. La puce dédiée, elle, est activée dès que le besoin se fait ressentir, lorsque vous lancez un jeu ou une application faisant appel à de la 3D (de la CAO par exemple). Le mode de bascule peut être automatique, notamment sur les portables dotés de la technologie Optimus de Nvidia, ou manuel. Côté affichage, le rétroéclairage Led pour les écrans est devenu omniprésent, remplaçant en peu de temps les systèmes à néon (CCFL). Les promesses sont multiples : meilleurs contraste et luminosité, consommation électrique et échauffement moindres… Dans les faits, les résultats obtenus par notre laboratoire sont très variables, surtout au niveau du contraste. Les résolutions optimales sont très similaires : 1 366 x 768 points sur les modèles 15,6″, 1 600 x 900 sur les 17″ ; le Full HD (1 920 x 1 200) se paie.

Des portables plutôt sédentaires

La mobilité n’est pas le point fort de ces gammes de portables. Transporter un modèle 15″ au quotidien reste possible, mais fatiguant : à environ 3 kg, sans compter le chargeur qui pèse autour de 500 g, il y a de quoi se faire mal à l’épaule. Et c’est encore plus vrai pour les 17″, qui ne sont même pas les plus gros : on trouve toujours quelques mastodontes à écran de 18,4″ ! Plutôt sédentaires, tous ces modèles à grand écran restent branchés la plupart du temps sur le secteur, leur batterie ne jouant qu’un rôle de secours. Les autonomies obtenues par notre laboratoire tournent d’ailleurs autour de 2 h. Mais il existe quelques exceptions, comme la série Timeline X d’Acer, pour laquelle le constructeur annonce 8 h de fonctionnement sur batterie. Optimiste ?Reste que l’autonomie d’un portable dépend en partie de l’utilisation faite des différentes interfaces intégrées à la machine. Et de ce côté-là, les configurations actuelles sont très bien loties. La prise Gigabit Ethernet (1 000 Mbit/s) figure sur une majorité de boîtiers, même si nos box haut débit actuelles ne fonctionnent qu’en Fast Ethernet (100 Mbit/s) ; il faudra donc disposer d’un routeur Gigabit pour l’utiliser à plein rendement. Le Wi-Fi n, rétrocompatible avec les normes antérieures (et moins rapides) 802.11b et g, est désormais intégré à tous les modèles. Ce qui n’est pas le cas du Bluetooth, qui reste cantonné aux modèles de milieu et haut de gamme. Prochaine évolution annoncée : l’arrivée de l’USB 3.0, aux débits théoriques dix fois supérieurs à l’USB 2.0 (600 Mo/s). La nouvelle prise est déjà disponible sur quelques portables haut de gamme, où elle remplace l’eSata, prise un temps intéressante pour connecter sans limitation de débit un disque externe, mais guère pratique (elle ne peut alimenter le périphérique connecté). La transition vers l’USB 3.0 va se faire progressivement sur les premiers mois de 2011.

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Christofer Ciminelli et Christophe Gauthier