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10 vidéoprojecteurs à moins de 1000 euros pour la Coupe du Monde

J-27 avant la Coupe du Monde ! Le vidéoprojecteur est la meilleure solution pour vivre les matchs en grand format sans dépenser des fortunes. Notre sélection des 10 modèles qui comptent.

Un vidéoprojecteur ne se choisit pas tout à fait comme un téléviseur. Les contraintes d’installation et d’utilisation sont, en effet, beaucoup plus nombreuses. Mais aujourd’hui, avec la généralisation des sources HD, aussi bien sur la TNT qu’en vidéo (avec le Blu-ray) ou dans l’univers multimédia (avec les jeux sur consoles de salon et les vidéos en ligne), la vidéoprojection ne souffre plus vraiment de problème de qualité. Désormais, que ce soit en HD 720p pour les appareils d’entrée de gamme ou en Full HD, le rendu est tout à fait correct en termes de précision. Toutefois, avant de jeter son dévolu sur un appareil en particulier, il est sage de s’assurer qu’il fera l’affaire aussi bien pour le foot, que pour le Home Cinéma et les jeux vidéo.

Un vidéoprojecteur pour le cinéma

Pour du Home Cinéma pur, nous vous conseillons d’investir dans un modèle utilisant la technologie DLP de Texas Instrument. Celle-ci – étant d’ailleurs la plus répandue – présente l’avantage d’offrir des taux de contrastes élevés, en jouant sur une luminosité pas trop forte (moins de 2 000 lumens ANSI) afin d’offrir des noirs bien profonds. D’autres critères sont à prendre en compte lors de l’achat. Naturellement, même si vous n’êtes pas un grand fan, exigez la compatibilité 3D pour laquelle les résultats sont aujourd’hui convaincants. Il est vivement recommandé aussi de choisir un modèle offrant la plus grande amplitude de zoom possible et, idéalement, la fonction lens shift. Celle-ci permet de décaler horizontalement ou verticalement l’image projetée. Deux atouts indéniables lorsqu’il s’agit d’installer le produit dans une configuration atypique. Certains constructeurs proposent même des blocs optiques disposant d’un réglage motorisé de la mise au point. C’est non seulement plus pratique mais aussi plus précis que les systèmes manuels. Pour les cinéphiles avertis, nous recommandons aussi les modèles offrant des menus de calibrage suffisamment fouillés pour obtenir l’image que vous souhaitez.

Un vidéoprojecteur pour le multimédia et les jeux

Pour un usage polyvalent (jeux vidéo, consommation de séries TV, multimédia, etc.), c’est la compacité, la portabilité et la richesse de la connectique qui priment. L’appareil devra donc être facile à transporter et simple à installer. Ne négligez pas l’importance du système audio intégré relativement puissant pour pouvoir diffuser du son où que vous soyez. La connectique est naturellement un autre critère à surveiller : au minimum deux prises HDMI et des entrées audio/vidéo analogiques, qui restent indispensables pour brancher un DVD ou une console type Nintendo Wii. Certains modèles intègrent également un port USB pour décoder directement les fichiers multimédias. C’est le cas, pour notre sélection, de l’Optoma ML750. Là encore, l’intensité lumineuse est importante pour l’utiliser en plein jour.

Le support de projection

Pour le choix de la surface de projection, faites simple. Naturellement, les toiles avec des bords noirs et un dos mat sont à privilégier. D’autant qu’elles sont de plus en plus abordables (environ 200/250 euros sur le net). Si tant est que vous ayez au moins 3,5 mètres de recul, optez alors plutôt pour une toile avec au moins 3 mètre de base (qui correspond à la largeur de la toile). C’est en effet la taille d’image que vous obtiendrez avec la plupart des appareils (en fonction de la puissance de zoom disponible). Avec un budget moindre, il est toujours possible de repeindre un mur du salon avec une peinture spécial (base + réflecteur : entre 60 et 100 euros). Sinon, vous pouvez aussi confectionner votre écran avec une toile achetée au mètre ou bien utiliser une plaque de mélaminé blanc mat… mais en dernier recours toutefois. Évitez autant que possible les écrans manuels (de type « rouleau »), qui perdent très rapidement en tension.

5 modèles Full HD à moins de 1000 euros

Optoma HD131XE
Ce petit vidéoprojecteur mono-DLP a plusieurs atouts à faire valoir, dont sa luminosité satisfaisante (mesurée à 310 cd/m²), une bonne fluidité pour les jeux vidéo, un niveau de noirs étonnamment bon pour un appareil d’entrée de gamme. On aime aussi sa capacité intéressante à détailler très correctement les parties sombres de l’image, comme son haut-parleur de 10 watts qui le rendrait presque autonome. Le rendu de la 3D reste convenable. En revanche, il pêche aussi par certains côtés, notamment pour ce qui est de la justesse des couleurs, du bruit vidéo et des fonctions de réglages loin d’être très précises. Il ne possède pas non plus de lens shift.
Prix :
799 euros
Lire la fiche et les résultats complets de l’Optoma HD131XE

 

BenQ W1300
Compact, auréolé d’une élégante coque nacrée et compatible 3D (via DLP Link), ce vidéoprojecteur mono-DLP est l’un des modèles Full HD les plus abordables du marché. Il propose de nombreux réglages de colorimétrie, la certification ISF (pour se faire calibrer l’appareil aux petits oignons par un professionnel, agréé) et sa luminosité de 2000 lumens ANSI (mesurée à 381 cd/m²) le rende parfait pour un usage Home Cinéma. La connectique comprend par ailleurs deux entrées HDMI, un haut-parleur de 10 watts est intégré, ce qui n’est pas ridicule. La lampe devrait pouvoir atteindre les 5 000 heures de fonctionnement sans trop de perte de luminosité. Notez enfin que son lens shift vertical s’avère particulièrement pratique et que son zoom 1,5x autorise une belle flexibilité dans le placement.
Prix : 899 euros.
Lire la fiche et les résultats complets du BenQ W1300

 

Epson EH-TW5200
Premier modèle Full HD d’Epson dans cette fourchette de prix, ce tri-LCD d’entrée de gamme s’appuie sur un zoom 1,2x permettant d’envisager un écran de 2m40 de base à 3m de distance. La puissance lumineuse est correcte (mesurée à 290 cd/m²) et le contraste se montre relativement convaincant (mesuré à 1234:1). C’est en tout cas suffisant pour des séances télévisuelles ou Home Cinéma avec un peu de lumière dans la pièce. Et même si le piqué et le traitement vidéo laissent parfois à désirer, cet appareil reste un excellent parti, taillé spécialement pour le Home Cinéma et la 3D. Notons également, en plus de ses deux entrées HDMI et des entrées analogiques, la présence d’un port RS232, qui permettra de le piloter dans le cadre d’une intégration domotique.
Prix : 799 euros.
Lire la fiche et les résultats complets de l’Epson EH-TW5200

 

Viewsonic PJD7820HD
Hyper lumineux (mesuré à 377 cd/m² environ), ce projecteur DLP ViewSonic est plutôt un bon produit. Sa lampe et ses lumens lui permettent d’être utilisé sans aucun problème dans des pièces éclairées et ce, sans trop ternir la qualité des couleurs et des contrastes. En revanche, il se montre relativement bruyant lorsqu’il tourne à plein régime (42,3 dB) et son petit haut-parleur de 2 watts est sincèrement inutilisable. Nous avons toutefois apprécié la tonicité de ses contrastes (1885:1), le niveau de détails affiché sur les sources Full HD 1080p et son côté malléable. Facile à transporter et à installer, il s’agit là d’un produit offrant un excellent rapport qualité/prix. Avec une lampe qui devrait d’ailleurs dépasser les 4 000 heures de fonctionnement et la 3D en option.
Prix : 599 euros
Lire la fiche et les résultats complets du Viewsonic PJD7820HD

 

Acer P1500
Ce modèle Acer est un projecteur plus orienté multimédia que son cousin le H6510BD davantage calibré pour le Home Cinéma. Son point fort, c’est incontestablement sa puissance lumineuse. Mesurée à 364 cd/m², c’est le second modèle le plus lumineux, après le BenQ W1300. En mode « standard » comme en mode « éco », il illumine l’écran de ses lumens. La contrepartie, c’est qu’il faut composer avec des noirs à l’intensité vacillante et des couleurs pas toujours justes. Parmi les autres avantages indéniables de l’appareil, citons son prix (675 euros), ses qualités nomades et la fluidité des images affichées, y compris celles des jeux vidéo. Il se montre malheureusement plutôt bruyant (41,4 dB) et ce n’est pas non plus un champion de la précision (manque parfois de piqué). Ajoutons que sa télécommande n’est pas rétroéclairée et l’absence de lens shift rend l’installation moins flexible qu’avec d’autres.
Prix : 649 euros
Lire la fiche et les résultats complets de l’Acer P1500

 

5 modèles 720p à moins de 600 euros

Epson EH-TW490
Ce vidéoprojecteur tri-LCD hyper compact n’offre peut-être que la HD 720p, mais il est extrêmement lumineux. Avec 3 000 lumens ANSI annoncés, c’est le plus lumineux de la sélection (408 cd/m²). Il est possible d’envisager des projections en plein jour sans le moindre problème. Á condition toutefois de s’en tenir à un écran pas trop grand (2m de base), afin que la grille de pixels reste discrète. L’autre point fort de l’appareil, c’est la longévité de sa lampe qui devrait atteindre les 5 000 heures en mode Standard et franchir le cap des 6 000 heures en utilisant le mode Eco. En revanche, pas de lens shift au programme, mais uniquement une fonction de correction de trapèze. Ajoutons que ce modèle est assez bruyant (44 dB mesurés). Notez qu’il intègre un haut-parleur de 2 watts, un port USB compatible avec les fichiers photo et qu’il est livré avec une sacoche de transport. Un vrai produit nomade.
Prix : 549 euro
Lire la fiche et les résultats complets de l’Epson EH-TW490

 

Sony VPL-DW126
L’avantage de cet élégant petit projecteur 3LCD Sony, léger et taillé pour la route, réside dans sa connectivité. Il est, en effet, livré avec une clé Wi-Fi et possède, en renfort, un port Ethernet et un port USB. Ce qui lui permet de diffuser sans difficulté certains contenus (photos et présentations multimédias) depuis un terminal mobile ou un ordinateur. Sony a même prévu une app mobile pour cela. La grille de pixels reste discrète jusqu’à 2m20 de base, la luminosité est suffisante, mais la colorimétrie et les contrastes ne sont pas franchement exceptionnels. L’appareil devra donc être réservé à des séances Home Cinéma occasionnelles et être plutôt utilisé pour les jeux vidéo ou des présentations bureautiques.
Prix :
599 euros
Lire la fiche et les résultats complets du Sony VPL-DW126

Optoma ML750
Optoma ML750 – Optoma ML750

Optoma ML750
Le ML750 est le seul modèle de notre sélection à utiliser une technologie DLP couplé à un système d’éclairage par LED. Le gros atout de la chose est, comme nous le disions plus haut, que l’autonomie du produit est donné pour près de 20 000 heures. Voilà qui est donc génial pour les gros consommateurs. En revanche, la luminosité est bien moins importante (78 cd/m²) et le piqué de l’image HD 720p n’est pas génial. Il reste toutefois le seul à pouvoir fonctionner de manière autonome puisqu’il peut lire une grande variété de fichiers multimédias depuis une clé USB. Son tout petit format (10,5 x 10,5 x 3,9 cm) permet l’emporter facilement dans sa sacoche.
Prix : 649 euro
Lire la fiche et les résultats complets de l’Optoma ML750

 

BenQ W770ST
BenQ W770ST – BenQ W770ST

BenQ W770ST
Adapté à un usage nomade et aux jeux vidéo, ce modèle DLP BenQ est un projecteur économique, lumineux et même assez juste, surtout si on prend le temps de le calibrer. Le W770ST est le seul modèle de notre dossier à utiliser une focale courte. Ainsi, avec 1m de recul seulement, il affiche une image de 1,55 m de diagonale (2,5m de diagonale à 2m de recul). C’est presque autant que les modèles concurrents avec deux fois plus de recul. Le downscaling des sources Full HD s’avère très correct et le rendu Blu-ray reste propre. Le haut-parleur de 10 watts n’est pas mauvais et la compatibilité 3D permet de goûter sans se ruiner au Home Cinéma et aux jeux en relief. Le W770ST est en par ailleurs assez fourni du côté de la connectique.
Prix : 599 euros
Lire la fiche et les résultats complets du BenQ W770ST

 

Acer H5380BD
Ce modèle Acer est le seul à ne pas être passé par le labo, mais nous tenions à vous parler de ce modèle, très présent sur Internet et dans les boutiques. Mais nous avons tout de même pu le tester dans une salle de projection. Le H5380BD n’est pas évident à régler, mais nous y sommes parvenus avec un peu de patience. Sa connectique est complète, la luminosité est bonne, les contrastes convenables et l’affichage 3D relativement réussi. Reste que sa focale rend l’installation compliquée : il faut beaucoup de recul pour obtenir une grande image. Par ailleurs, le circuit de ventilation est plutôt bruyant et le traitement vidéo n’est pas très performant. L’image manque de piqué avec une source HD et c’est pire lorsqu’il est question d’améliorer une image provenant d’un DVD. Autre petit détail qui fâche, le fait que l’utilisateur n’ait pas la possibilité d’agir sur les modes Image pré-calibrés. Ils sont verrouillés. Bref, l’appareil affiche rapidement ses limites, mais ce n’est pas vraiment surprenant compte tenu de son prix.
Prix :
449 euros

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Eric Le Ven et David Nogueira