- 10 GPS pour parcourir l’Europe
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Les GPS, appelés aussi assistants personnels de navigation, sont devenus incontournables dans la panoplie du conducteur. Et le marché des modèles amovibles est d’autant plus important que les véhicules équipés de GPS de série se font encore rares. Les fabricants ne cessent donc d’améliorer l’ergonomie, la précision et les services offerts par leurs produits. Certaines fonctions disparaissent, comme les applications multimédias (lecteur MP3 et DivX, visionneuse d’images, etc.), au profit d’utilitaires comme la calculette et le convertisseur de devises ou d’unités. Autres évolutions : la gestion des radars fixes ainsi que le contrôle de la vitesse maximale autorisée sont devenus la norme. Loin d’être des gadgets, ces fonctions sont mises en avant comme de véritables arguments de sécurité. Précisons toutefois que les GPS ne détectent pas les radars, ils se contentent d’enregistrer au préalable la carte des radars mise à disposition sur le site du ministère de l’Intérieur.La géolocalisation photographique des POI est également de plus en plus fréquente dans les GPS. Elle consiste à “ marquer ” une photo avec ses coordonnées géographiques. Ensuite, il suffit de cliquer sur l’image de la destination pour que l’appareil se mette à indiquer le trajet correspondant. Disposant des cartes européennes, les modèles testés incluant cette fonction ont tous en mémoire des monuments comme la Tour de Pise ou Le Parthénon d’Athènes. Certains constructeurs, comme Garmin, proposent même des photos géolocalisées à télécharger pour découvrir de nouveaux panoramas.En ce qui concerne des services plus classiques, comme la TMC (Traffic Message Channel, infos trafic en français), de nombreux constructeurs ont opté pour la gratuité. Il y a quelques mois, différents systèmes cohabitaient : gratuits mais limités (identique aux flashs radio), payants “ standards ” (disponibles sur autoroute seulement) ou “ Premium ”. Exhaustif, celui-ci analyse l’ensemble du trafic et précise quels sont les itinéraires les moins encombrés. La majorité des constructeurs a fait le choix d’inclure ce service.
La cartographie fait la différence
En fait, ce qui différencie le plus les modèles, c’est la qualité et la variété de la cartographie. Ainsi, les GPS de Garmin, celui de Navigon ou encore le Becker considèrent l’Europe dans son ensemble et proposent des cartes de l’Europe de l’Ouest et de l’Est, alors que cinq autres modèles n’incluent pas la Grèce dans leur base de données. Garmin, grâce à des recalculs rapides et pertinents, une excellente lisibilité des cartes et une base de données étendue, gagne logiquement la première place. Malgré un fonds cartographique plus réduit et l’absence de TMC, le Takara GP 48 décroche la deuxième place. Il possède un guidage vocal d’exception, et est le seul modèle à indiquer de continuer tout droit lorsque c’est nécessaire. Outre un recalcul rapide des trajets, il propose une panoplie de fonctions annexes sympathiques. Celles-ci se composent d’un lecteur MP3, d’une visionneuse de vidéos et d’images et de l’affichage des fichiers texte. Les autres modèles de notre sélection ont tous fait des progrès en termes d’ergonomie et en temps de fix, mais c’est sur l’efficacité de leur guidage qu’ils ont tous chuté, à des degrés divers. Des erreurs rédhibitoires pour des appareils censés avant tout nous conduire à destination
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