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1- LA VEILLE DES TECHNOLOGIES EMERGENTES

La manière de surveiller une technologie émergente dépend de l’usage que l’on veut en faire. Les grands industriels mettent de gros moyens sur la table, alors que les PME travaillent en équipes réduites, mais en collaboration avec des prestataires.

Mobiliser informaticiens internes et fournisseurs

L’un des premiers objectifs d’une veille technologique ? Surveiller les technologies émergentes, bien sûr ! Il s’agit de ne pas se trouver dépassé par le marché ou par ses concurrents le jour où ces nouveaux outils sont effectivement rendus disponibles. La veille va permettre à l’entreprise de décider d’un budget, de planifier ses achats et de mettre en place l’ensemble des ressources nécessaires pour développer un produit ou un service s’appuyant sur les technologies concernées. Les moyens engagés sont très variés, et ils dépendent aussi bien de la taille de l’entreprise que de ses objectifs. Ainsi les laboratoires Pierre Fabre ont-ils identifié dès 1996 l’intérêt de passer à Java et à HTML. Et ils ont tout simplement confié la surveillance de ces techniques à un informaticien familier de l’entreprise. A la Fimatex, c’est la cellule de veille de l’hébergeur qui a déclenché des réflexions autour d’un projet WAP. Réflexions renforcées par des informations provenant du club des utilisateurs Nokia sur la disponibilité d’un téléphone idoine. Enfin, chez Alstom, les moyens mis en ?”uvre ont été à la mesure de l’entreprise. Un budget général pour les NTIC de plus de 6 millions de francs, et, pour les seules technologies sans fil à installer dans les trains et les métros, sept personnes et un laboratoire de test.

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La rédaction