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Test : Microsoft Surface Book, faut-il passer à l’édition 2017 ?

Lancée aux Etats-Unis fin 2016 et fraîchement arrivée dans nos contrées, la nouvelle version du Surface Book de Microsoft promet de faire mieux que la première mouture. Une promesse en partie tenue… mais à quel prix !

L'avis de 01net.com

Microsoft Surface Book 2017

Les plus

  • + La finition impeccable
  • + La puissance graphique en hausse
  • + Les problèmes de consommation résolus
  • + L'autonomie en hausse

Les moins

  • - Qualité d'affichage en très légère baisse
  • - La ventilation audible
  • - Le prix vraiment trop élevé !

Performances

2.5 / 5

Mobilité

2.5 / 5

Affichage

4 / 5

Autonomie

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/06/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Microsoft Surface Book 2017

Processeur Intel Core i7-6600U
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 13.5 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 965M
Voir la fiche complète

Le Surface Book nous revient dans une version plus musclée. Présentée à l’automne dernier, cette nouvelle occurrence reprend tous les bons ingrédients de l’ancienne et voit une partie de sa configuration matérielle boostée. Un propos à nuancer en précisant que seules les versions ayant une carte graphique dédiée dans leur clavier (c’est-à-dire les plus chères) sont concernées par ce gain de performances.
Microsoft affirme avoir aussi retravaillé sa copie de façon à obtenir un appareil hybride encore plus endurant : en l’occurrence, pour maintenir l’engin vivace pendant 12 heures (en lecture vidéo) loin de toute prise de courant. Avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons que nous éprouvons ici la version la plus haut de gamme du Surface Book, vendue 3650 euros. Une paille !

Microsoft Surface Book 2017
Lionel Morilllon – 01net.com – Microsoft Surface Book 2017

Si vous cherchez des différences physiques entre le premier Surface Book et cette version 2017, vous n’en trouverez aucune. Ou presque. Seul le poids de l’appareil bouge quelque peu. On passe ainsi de 1,58 à 1,65 kg pour l’appareil (écran et clavier) et de 288 à 376 grammes pour l’adaptateur secteur. Cela suffit toutefois à lui faire perdre quelques points, ce qui plombe sa note de mobilité…

LM/01net.com

Pour le reste, comme le dit l’adage : « On reprend les mêmes et on recommence ». Dans le cas présent, c’est plutôt une bonne nouvelle.

Une conception toujours aussi remarquable

Le Surface Book 2017 jouit de la même excellente finition -en magnésium anodisé- et sa charnière, conserve ses multiples articulations. Ainsi, il est possible d’imprimer un angle très précis à l’écran pour un meilleur confort d’utilisation.

La charnière maintient la tablette et le clavier solidaires à l’aide d’un jeu de petits électro-aimants. Pour détacher l’ardoise de 13,5 pouces, il faut désactiver les verrous et, pour ce faire, on peut soit utiliser le bouton d’éjection présent sur le clavier ou la commande dans la barre de notification de Windows 10 lorsque la machine est allumée.

Microsoft Surface Book 2017
LM/01net.com – Que le Surface Book soit éteint ou allumé, impossible d’arracher la tablette de la partie clavier, puisque le système de verrouillage magnétique reste actif dans les deux cas.

Il faut ensuite attendre que le message de confirmation s’affiche à l’écran. Attention, le timing pour désolidariser les deux parties demeure serré : quelques secondes à peine. Passé ce délai, la fermeture magnétique se réactive. Rappelons aussi qu’il faut maintenir un semblant de charge dans la batterie du clavier sinon, lorsque le Surface Book est éteint, la commande d’éjection ne fonctionne pas.

Microsoft Surface Book 2017
LM/01net.com

Clavier/touchpad ou Surface Pen : à vous de choisir !

En matière de confort d’utilisation, Microsoft continue de faire carton plein. Le clavier est très bon, avec des touches séparées et rétroéclairées, taillées pour la saisie au kilomètre. Le touchpad, lui, conserve ses proportions idéales et reste centré sur le plateau. Ainsi, les paumes ont autant de place l’une que l’autre pour reposer sur le plateau et ne risquent pas d’effleurer le dispositif de pointage par inadvertance.

LM/01net.com

Outre le couple clavier-touchpad, piloter la tablette du bout de la pointe du Surface Pen est toujours d’actualité. Il s’utilise comme une souris de remplacement mais surtout, il sert à prendre des notes rapidement ou annoter des documents (page Word, présentation PowerPoint, captures d’écran de pages Internet sur Edge)… bref, à vous de l’utiliser comme il vous sied ! Sans oublier toutes les possibilités offertes par les nouvelles applis de la Creators Update qui prennent aussi en charge le stylet et ses milliers de niveaux de point de pression (Paint 3D, etc.). Précisons enfin que la latence que nous avions constatée lors de la prise de note sur l’écran tactile semble moins prononcée sur ce nouveau Surface Book. Ou, à défaut, cela nous a beaucoup moins choqué !

Surface Book : l’écran est (presque) le même

En comparant les résultats de test des deux crus de Surface Book, on se rend vite compte que Microsoft est presque parvenu à conserver la même qualité d’affichage. Les mesures effectuées sur la version 2017 montrent toutefois une petite baisse des valeurs.

Ainsi, derrière la vitre brillante partiellement traitée contre les reflets, la dalle affiche des images bien lumineuses (389 cd/m2 en moyenne sur cinq points) et très contrastées (1581:1). Mais la mouture de l’année dernière faisait un peu mieux avec des résultats de 397 cd/m2 et 1855:1. Le Surface Book offre quoi qu’il en soit une très bonne qualité d’affichage… et pour le prix, nous n’en attendions pas moins de cet appareil !

Microsoft Surface Book 2017
LM/01net.com – La vitre de protection de la dalle tactile est un vrai miroir ! Que notre lapin orange s’y reflète aussi bien est la preuve que le moindre parasite lumineux sera attrapé par l’écran. Heureusement, le rétroéclairage est assez puissant pour lutter contre ce type de désagrément.

Plus de puissance graphique à disposition

La fiche technique du nouveau Surface Book haut de gamme ne diffère pas beaucoup de l’ancienne. Sur les flancs de la partie clavier se trouvent deux prises USB 3.0, un lecteur de carte SD et une sortie vidéo miniDisplayPort. La tablette, pour sa part, est équipée d’une prise casque.

Derrière l’écran 13,5 pouces (3000 par 2000 pixels), le processeur Intel Core i7-6700U reste à la manoeuvre. Pas de Core de 7ème génération dans Surface Book alors que Microsoft a lancé cette version remise au goût du jour après le lancement de la nouvelle famille de puces Intel. En matière de mémoire vive, les 16 Go de DDR3 (soudés à la carte mère) répondent présents pour faire tourner les applications les plus lourdes (montage vidéo, retouche photo). Sans surprise, les scores de test analytiques (PC Mark 8) sont, à quelques points près, les mêmes entre les deux versions.

Sur cette référence haut de gamme, Microsoft double cependant la mise sur le stockage SSD puisqu’on passe de 512 Go à 1 To. De quoi installer pas mal de programmes et stocker bon nombre de données tout en profitant d’une réactivité appréciable et de démarrages quasiment instantanés de la machine.

Microsoft Surface Book 2017
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Du côté de la carte graphique, ça bouge beaucoup plus. Rappelons en préambule que cette dernière ne se trouve pas derrière l’écran, avec le reste des composants, mais dans la partie clavier. Elle communique avec le processeur et la mémoire par le biais des connecteurs de la charnière.

Microsoft troque la GeForce 840M un peu datée et pas vraiment du même calibre que le reste de la machine contre une Nvidia GeForce GTX 965M. Une carte milieu de gamme qui n’est pas de dernière génération mais se débrouille déjà bien mieux dans les jeux que la précédente puce.

Mais, attention, le Surface Book ne s’est pas métamorphosé en puissante machine gaming pour autant. Il faut rester mesuré sur le niveau de détails (Bas/Moyen pour les jeux récents, Moyen/Elevé pour les plus anciens) et surtout, abaisser la définition de la dalle au Full HD ou assimilé. Avec ce type de réglages, la configuration affiche entre 80 et 90 images par seconde dans nos jeux de test.

Plus chaud et plus bruyant

Corollaire du changement de partie graphique, nous avons constaté que le mercure grimpait de quelques degrés de plus que sur la première version. Ainsi, sous la machine, la température monte à 43,6°C (contre à peine 40°C) mais reste sous la barre des 30°C sur le plateau du clavier (28,2°C précisément contre 27,4°C).

Microsoft Surface Book 2017
LM/01net.com

Et pour maintenir des températures convenables, la ventilation a fort à faire. L’année dernière, nous mesurions 35,7 dB en plein stress-test des composants. Cette année, notre sonomètre affiche 40,8 dB. Le niveau sonore devient, de fait, très (trop) audible pour nos tympans délicats. Carton jaune.

Endurance en hausse 

Généralement, lorsqu’un PC portable gagne en puissance, l’endurance s’en voit réduite. Dans le cas du Surface Book, c’est l’inverse qui se produit. Microsoft semble donc être parvenu à régler les soucis d’alimentation et, dans le même temps, améliorer la prise en charge des deux batteries par Windows 10 (une dans la tablette, une dans le clavier, rechargeables indépendamment). Ainsi, l’an passé, en lecture vidéo continue, luminosité d’écran réglée à fond, le Surface Book atteignait 8 h 45, un bon score dans l’absolu mais supposé être meilleur au regard des deux sources d’énergie dans l’appareil !

Cette année, le convertible de Microsoft frôle les 10 heures d’autonomie dans les mêmes conditions, soit 1 h 15 de plus que l’ancienne mouture (mais 2 heures de moins que les prédictions Microsoft !). Dans notre second test d’endurance, le nouveau cru atteint presque 9 heures contre à peine plus de 7 h l’année dernière. Impressionnant et très appréciable pour se servir de la machine tout au long de la journée sans craindre la panne sèche.

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